(Bonne lecture!)
Étrange... Je ne me souviens pas d'avoir entendu pareil histoire...!
Etant donné, tout de même, que les vers mangent de la moitié de leur poids à leur poids par jour; c'est vraiment étonnant que ton compost continu toujours à se fabriquer au même rythme alors que tu as perdus apparament tous tes vers depuis 4 mois!
Donc je pense à 2 solutions :
- soit il reste quand même des vers bien planqués!
- soit d'autres bestioles se chargent du compostage
- soit une autre explication à laquelle je n'aurai pas pensée ou peut-être que ça fait partie des ces histoires mystérieuses auxquelles ont ne trouve pas d'explications scientifiques...
lol
Première hypothèse : il reste tout de même des vers bien planqués
Même en ayant perdus tous ses vers, quelques temps après, les oeufs qui restaient ont éclos et les vers commencent à réapparaître.
Cependant il serait étonnant que pendant tout ce temps le compost continu à se faire au même rythme
Deuxième hypothèse : d'autres bestioles se chargent du compostage
- soit les autres bestioles qui participent au compostage - acariens, collemboles, micro-organismes - se sont multipliés, ce qui a permis que le compostage se fasse toujours au même rythme. Mais si c'est le cas je pense qu'on serait arrivé à une décomposition anaérobie puisque absence de vers pour aérer le composte, et donc arrivée de mauvaises odeurs (ce qui n'est pas le cas). Mais si cette hypothèse est vrai, la décomposition aérobie a été maintenue.
- soit d'autres bestioles qui ne participe pas habituellement au lombricompostage se sont introduite dans le lombricomposteur. Je pense notamment à la larve de mouche soldat. Cette hypothèse est plausible dans le sens où ton compost se forme toujours au même rythme : ces larves compostent rapidement. Par contre elle l'est moins, dans le sens où la présence de ces larves est repérable assez facilement, et donc tu l'aurait vu; mais il est quand même possible que tu soit passé à côté.
sufbruno_n a écrit :Cela fait 4 mois maintenant que je n'ai plus aucun vers (j'ai vérifié à plusieurs reprises), et tout fonctionne très bien, et je dirai même mieux : toujours autant de thé (de vers?), qui ne sent plus le souffre comme avant, un terreau qui se fabrique dans les délais et qui me semble d'exellente qualité, et plus de mauvaises odeurs pendant les manipulations!
La disparition de l'odeur de souffre, n'est pas liée à la disparition des vers; car normalement ce n'est pas eux qui la provoque, mais un manque de matière carbonée/un surplus de matière azotée. Peut-être donc que depuis la disparition de tes vers tu as mis plus de matière carbonée que d'habitude, ou moins de matière azotée.
Concernant les mauvaises odeurs pendant les manipulations, ça peut donc être le problème si dessus, ou les vers qui meurent ou une décomposition anaérobie, ou ...
Depuis 5 ans tu as toujours eu des mauvaises odeurs?!
sufbruno_n a écrit :Faut-il des vers pour "amorcer", qui ne seraient plus nécessaires par la suite ?
Quand tu démarres un lombricompostage, oui tu mets tes vers en premier, mais en fait ce n'est pas eux qui amorcent, mais les micro organismes et bestioles (acariens, collemboles, ...). Les vers ne pourraient pas composter de la matière non "attaquée" par ces derniers.
De plus, comme je l'ai dit plus haut, les vers permettent une décomposition aérobie de la matière. Enlever les vers transformerai tout ceci en compostage traditionnel, donc décomposition anaérobie avec fermentation et donc montée en température et mauvaises odeurs. A moins qu'il y ait présence de larves de mouche soldat, et là encore je ne suis pas sûre qu'il s'agirai d'une décomposition aérobie, je n'ai pas pousser les recherches.
Donc pour résumé:
- vérifie la présence ou non de larves de mouches soldat
- si tu trouve qu'il y a plus d'acariens et collemboles
- revérifier s'il y a présence de vers? Mais apparemment tu as déjà bien cherché...
Et puis, même si tu ne trouve pas la raison, après tout, si ça marche encore sans soucis, tant mieux!
Tout problème a une solution. Et si finalement il n'y en a pas, rien ne sert de s'inquiéter.