- jeu. 12 nov. 2009, 7:05 pm
#6660
Je crée ce topic pour partager ma modeste expérience (3 ans tout de même) sur la lutte contre les indésirables du compostage en appartement : les diptères = mouchettes, mouches …
(Si vous avez un problème de ce type je vous recommande de lire ce sujet jusqu'au bout)
J'ai commencé le lombricompostage avec un meuble en bois, récupéré dans la rue, que j'ai cloisonné pour avoir 2 compartiments horizontaux et un double fond pour récupérer les jus. Ce lombricomposteur était pas mal mais il a atteint ses limites, comme pour le COW, le jour ou j'ai été infesté de minuscules mouches. Des milliers de petites mouches partout, ça devenait invivable.
J'ai d'abord vidé une première fois le composteur, fais le tri des vers pour repartir avec un système propre. J'ai pris la précaution, cette fois-ci, d'envelopper le composteur d'un voilage très fin fermé par une fermeture éclair. Après plusieurs semaine, j'avais à nouveau des mouchettes. Le tri des vers n'avait surement pas été assez efficace : le moindre résidu de terre étant susceptible d'abriter des œufs ou des larves. Le voilage employé n'était pas très solide et s'est filé à de multiples endroits. Il faut savoir que ces mouches sont si petites que le moindre petit trou leur permet de passer.
Le voilage avait au moins l'avantage de ne laisser échapper que peu de mouches et une très grande partie finissait sa triste vie emprisonnée. Le problème c'était au moment de l'introduction des déchets...
Bref, ce n'était plus possible de continuer ainsi!
Alors j'ai cherché des solutions :
Après avoir testé les astuces généralistes du forum : carton, diète...qui n'ont donné aucun résultat étant donné l'ampleur du problème probablement, je me suis résolu à identifier les envahisseurs pour trouver une solution spécifique. Il y avait 2 types de mouches. La première, je la connaissais pour l'avoir étudié en fac : la célèbre Drosophile. Pour l'éradiquer ou limiter sa prolifération c'est assez facile : verser du vinaigre de pomme dans un petit pot en verre avec un peu d'eau et une noisette de liquide vaisselle qui, en augmentant la tension superficielle de l'eau, empêche les Drosophiles qui se posent de pouvoir s'envoler.
Pour la deuxième espèce, la principale, c'est en lisant le forum et d'autres sites internet que j'ai cru pouvoir l'identifier puisque j'avais pensé à la mouche des terreaux, très souvent citée. J'ai alors cherché un prédateur naturel : "Nématode Sf" (prédateur spécifique) et l'acarien "Hypoaspis miles"[un peu moins spécifique mais capable de manger les pupes (c'est le stade entre l'asticot et la mouche, une sorte de cocon noir)]. Aucun résultat!! Il me fallait donc me rendre à l'évidence, je m'étais trompé d'espèce...
Pour identifier précisément la vilaine bestiole, je me suis rapproché de l'I.N.R.A et de fils en aiguilles j'ai trouvé la personnes spécialisée que je cherchais (en Suisse). Je lui ai envoyé les photos suivantes :
Ce diptère mesure 3mm (la photo ne donnant aucune idée de l'échelle)
Morte :
En mode reproduction :
0312 :
Sa réponse a été la suivante :
« La seule photo qui permette d'identifier vos moucherons est le n° 0312 (la dernière). On y voit l'extrémité de l'abdomen d'un mâle de Coboldia fuscipes (famille des Scatopsidae) en vue ventrale avec la projection allongée asymétrique, de forme typique, du dernier segment abdominal. Il s'agit bien de Coboldia fuscipes et pas de Scatopse notata ou d'une autre espèce. C’est l’espèce la plus ubiquiste (on la trouve presque partout) et cosmopolite, dont les larves peuvent se développer dans une grande variété de matières organiques en décomposition. C’est aussi cette espèce qui peut devenir une « peste » dans les champignonnières. »
Autres éléments intéressant rapportés :
- La première espèce est bien une Drosophile du genre Drosophila.
- Le mode de contamination peut-être direct (introduction des mouchettes elles-même) ou indirect: « Des œufs et des larves de C. fuscipes pourraient être introduits accidentellement avec des matières à composter si ces matières sont stockées temporairement « en libre accès », dans un endroit où pourraient se trouver des adultes de scatopsides. ...Seuls des légumes pourris depuis un bout de temps pourraient abriter des larves ou des pontes. Donc la stérilisation des épluchures n'est pas nécessaire. »
- Pas de prédateur spécifique connu.
Son conseil a donc été le suivant : mieux vaut axer votre énergie sur la prévention que sur l'éradication. Il faut donc partir avec un système propre et empêcher l'introduction directe ou indirecte des mouches.
Comment repartir avec un composteur dépourvu de tout œuf ou larve de mouchettes??
La solution que j'ai utilisée est fastidieuse et longue mais elle fonctionne parfaitement !
1)Trier les vers d'un coté et le compost de l'autre. Pour cela il faut verser le compost en tas au sol et en plein jour. Les vers fuyant la lumière, il suffit de gratter la motte pour que les vers s'enfoncent dans le tas. A la fin les vers sont tous regroupés en une grosse pelote au centre de la motte.
2)Affiner le tri des vers : un par un à la pince à épiler et en les rinçant à l'eau pour décoller la terre et les asticot ou œufs qui pourraient être collés.
(Peut-être que certains penseront qu'il vaut mieux racheter des vers pour recommencer...peut-être mais peut-être pas...les vers que l'on achète ne sont-ils pas infestés?)
3)« Stériliser » le compost si vous souhaitez l'utiliser comme litière de départ ou pour vos plantes d'intérieur. La stérilisation est simple : passage 24h au congélateur dans un sac en plastique, décongélation dans une boite hermétique (pour éviter que d'autres mouches viennent pondre). Laisser décongeler 48h (au réfrigérateur : ça fait des économies d'énergie) puis nouvelle congélation pendant 24h. On fait 2 congélations successives car, d'après le chercheur qui m'a renseigné, les larves sont sensibles au froid mais les œufs moins. La deuxième congélation permet de tuer les larves issues des œufs (pendant la période de décongélation) ayant résisté à la première congélation.
4)Placer les vers triés en quarantaine dans un peu de compost « stérilisé » (j'écris « stérilisé » entre guillemets car la congélation détruit les formes de vie pluricellulaires mais pas les bactéries qui sont utiles au compostage, on a donc pas une stérilisation stricte à proprement parler) et mettre le tout dans un petit aquarium fermé hermétiquement que l'on ouvre chaque jour quelques secondes pour apporter l'oxygène indispensable à la vie de nos amis. Il faut bien surveiller chaque jour à travers la paroi vitrée si, d'aventure, de nouvelles mouchettes ne seraient pas nées. Si pendant un mois (ou plus précisément le temps du cycle de vie de la mouche en question, que j'ignore car dépend de la température. En prenant un mois c'est très large surtout en été) vous n'avez pas eu de naissance de mouches alors c'est gagné. Si en revanche vous avez une nouvelle mouche alors vous la tuez immédiatement ou la laissez s'envoler. Une mouches atteint très vite sa maturité six mais encore faut-il qu'elle puisse rencontrer un mâle pour pouvoir donner naissance à des nouvelles mouches.
Pour ma part j'ai eu 4 nouvelles mouches en 4 fois et puis j'ai eu une longue période sans naissance, j'avais gagné la bataille!
Comment empêcher l'introduction de ces minuscules mouches dans votre COW??
1)Protéger le COW : Un ami qui avait eu le même problème que moi mais pas la même patience m'a prêté son COW. Les mouches sont si petites qu'elles entrent dans le COW par les petits trous d'aération sous et sur le composteur mais aussi entre les plateaux. Pour être certain de ne plus jamais vivre le cauchemar des mouches et du nettoyage, mieux vaut mettre le paquet : envelopper le COW, pieds inclus, d'un large tissu en coton fermé par une fine fermeture éclair sur le dessus. Et oui il faut faire un peu de couture! (Le coton est certes moins respirant qu'un voilage mais c'est suffisant et surtout indestructible dans des conditions normales d'utilisation)
2)Éviter l'introduction de larves ou d'œufs : C. fuscipes, de source sur, ne pond QUE sur des déchets en cours de décomposition. Donc, il ne faut jamais introduire de fruits ou légumes complètement ou partiellement pourris !! En ce moment, c'est la saison des kakis qui est un fruit qui se mange très très mur presque pourri, pour ne pas être trop astringent. C'est l'exemple type d'épluchure à ne pas mettre dans un lombricomposteur. Il faut éviter de laisser des épluchures, même fraiche, sur la paillasse trop longtemps...Ne prenez pas de risque, si vous avez un doute, hop à la poubelle! Pour info : mes déchets sont stockés au frigo dans un pot de fromage blanc hermétique (le froid ralenti les processus biologiques et donc la fermentation) de 2 Kg en attendant d'être mis dans le COW.
Résultat : Depuis 9 mois je n'ai plus aucune mouche et elles ne me manquent pas
Si vous deviez retenir une chose : ne négligez pas l'attention que vous devez porter à la prévention, sinon vous risquez d'être découragé et ce serait dommage car le lombricompostage fait bel et bien parti des solutions pour réduire son volume d'ordures ménagères.
Pour les concepteurs du système il serait intéressant, à mon avis, d'inclure dans le kit, un tissus de protection...
RETENIR :
1)commencez avec un système propre.
2)protégez votre COW en l'enveloppant d'un tissu solide et large (pour pouvoir l'ouvrir facilement et avoir accès au robinet).
3)faites attention à ce que vous mettez dedans.
4)Ces 3 astuces ne dispensent pas de faire attention à l'équilibre C/N du compost, du pH, de l'hygrométrie...
Ce n'est que mon expérience. Certains n'ont, selon leur lieu d'habitation et l'endroit ou ils stockent le COW, jamais eu à déplorer d'invasion. Pour d'autres, les solutions classiques peuvent sans doute fonctionner.
En espérant que ce sujet en aura aidé certains d'entre-vous.
J'attends vos réactions.
Bien amicalement.
Stéphane
(Si vous avez un problème de ce type je vous recommande de lire ce sujet jusqu'au bout)
J'ai commencé le lombricompostage avec un meuble en bois, récupéré dans la rue, que j'ai cloisonné pour avoir 2 compartiments horizontaux et un double fond pour récupérer les jus. Ce lombricomposteur était pas mal mais il a atteint ses limites, comme pour le COW, le jour ou j'ai été infesté de minuscules mouches. Des milliers de petites mouches partout, ça devenait invivable.
J'ai d'abord vidé une première fois le composteur, fais le tri des vers pour repartir avec un système propre. J'ai pris la précaution, cette fois-ci, d'envelopper le composteur d'un voilage très fin fermé par une fermeture éclair. Après plusieurs semaine, j'avais à nouveau des mouchettes. Le tri des vers n'avait surement pas été assez efficace : le moindre résidu de terre étant susceptible d'abriter des œufs ou des larves. Le voilage employé n'était pas très solide et s'est filé à de multiples endroits. Il faut savoir que ces mouches sont si petites que le moindre petit trou leur permet de passer.
Le voilage avait au moins l'avantage de ne laisser échapper que peu de mouches et une très grande partie finissait sa triste vie emprisonnée. Le problème c'était au moment de l'introduction des déchets...
Bref, ce n'était plus possible de continuer ainsi!
Alors j'ai cherché des solutions :
Après avoir testé les astuces généralistes du forum : carton, diète...qui n'ont donné aucun résultat étant donné l'ampleur du problème probablement, je me suis résolu à identifier les envahisseurs pour trouver une solution spécifique. Il y avait 2 types de mouches. La première, je la connaissais pour l'avoir étudié en fac : la célèbre Drosophile. Pour l'éradiquer ou limiter sa prolifération c'est assez facile : verser du vinaigre de pomme dans un petit pot en verre avec un peu d'eau et une noisette de liquide vaisselle qui, en augmentant la tension superficielle de l'eau, empêche les Drosophiles qui se posent de pouvoir s'envoler.
Pour la deuxième espèce, la principale, c'est en lisant le forum et d'autres sites internet que j'ai cru pouvoir l'identifier puisque j'avais pensé à la mouche des terreaux, très souvent citée. J'ai alors cherché un prédateur naturel : "Nématode Sf" (prédateur spécifique) et l'acarien "Hypoaspis miles"[un peu moins spécifique mais capable de manger les pupes (c'est le stade entre l'asticot et la mouche, une sorte de cocon noir)]. Aucun résultat!! Il me fallait donc me rendre à l'évidence, je m'étais trompé d'espèce...
Pour identifier précisément la vilaine bestiole, je me suis rapproché de l'I.N.R.A et de fils en aiguilles j'ai trouvé la personnes spécialisée que je cherchais (en Suisse). Je lui ai envoyé les photos suivantes :
Ce diptère mesure 3mm (la photo ne donnant aucune idée de l'échelle)
Morte :
En mode reproduction :
0312 :
Sa réponse a été la suivante :
« La seule photo qui permette d'identifier vos moucherons est le n° 0312 (la dernière). On y voit l'extrémité de l'abdomen d'un mâle de Coboldia fuscipes (famille des Scatopsidae) en vue ventrale avec la projection allongée asymétrique, de forme typique, du dernier segment abdominal. Il s'agit bien de Coboldia fuscipes et pas de Scatopse notata ou d'une autre espèce. C’est l’espèce la plus ubiquiste (on la trouve presque partout) et cosmopolite, dont les larves peuvent se développer dans une grande variété de matières organiques en décomposition. C’est aussi cette espèce qui peut devenir une « peste » dans les champignonnières. »
Autres éléments intéressant rapportés :
- La première espèce est bien une Drosophile du genre Drosophila.
- Le mode de contamination peut-être direct (introduction des mouchettes elles-même) ou indirect: « Des œufs et des larves de C. fuscipes pourraient être introduits accidentellement avec des matières à composter si ces matières sont stockées temporairement « en libre accès », dans un endroit où pourraient se trouver des adultes de scatopsides. ...Seuls des légumes pourris depuis un bout de temps pourraient abriter des larves ou des pontes. Donc la stérilisation des épluchures n'est pas nécessaire. »
- Pas de prédateur spécifique connu.
Son conseil a donc été le suivant : mieux vaut axer votre énergie sur la prévention que sur l'éradication. Il faut donc partir avec un système propre et empêcher l'introduction directe ou indirecte des mouches.
Comment repartir avec un composteur dépourvu de tout œuf ou larve de mouchettes??
La solution que j'ai utilisée est fastidieuse et longue mais elle fonctionne parfaitement !
1)Trier les vers d'un coté et le compost de l'autre. Pour cela il faut verser le compost en tas au sol et en plein jour. Les vers fuyant la lumière, il suffit de gratter la motte pour que les vers s'enfoncent dans le tas. A la fin les vers sont tous regroupés en une grosse pelote au centre de la motte.
2)Affiner le tri des vers : un par un à la pince à épiler et en les rinçant à l'eau pour décoller la terre et les asticot ou œufs qui pourraient être collés.
(Peut-être que certains penseront qu'il vaut mieux racheter des vers pour recommencer...peut-être mais peut-être pas...les vers que l'on achète ne sont-ils pas infestés?)
3)« Stériliser » le compost si vous souhaitez l'utiliser comme litière de départ ou pour vos plantes d'intérieur. La stérilisation est simple : passage 24h au congélateur dans un sac en plastique, décongélation dans une boite hermétique (pour éviter que d'autres mouches viennent pondre). Laisser décongeler 48h (au réfrigérateur : ça fait des économies d'énergie) puis nouvelle congélation pendant 24h. On fait 2 congélations successives car, d'après le chercheur qui m'a renseigné, les larves sont sensibles au froid mais les œufs moins. La deuxième congélation permet de tuer les larves issues des œufs (pendant la période de décongélation) ayant résisté à la première congélation.
4)Placer les vers triés en quarantaine dans un peu de compost « stérilisé » (j'écris « stérilisé » entre guillemets car la congélation détruit les formes de vie pluricellulaires mais pas les bactéries qui sont utiles au compostage, on a donc pas une stérilisation stricte à proprement parler) et mettre le tout dans un petit aquarium fermé hermétiquement que l'on ouvre chaque jour quelques secondes pour apporter l'oxygène indispensable à la vie de nos amis. Il faut bien surveiller chaque jour à travers la paroi vitrée si, d'aventure, de nouvelles mouchettes ne seraient pas nées. Si pendant un mois (ou plus précisément le temps du cycle de vie de la mouche en question, que j'ignore car dépend de la température. En prenant un mois c'est très large surtout en été) vous n'avez pas eu de naissance de mouches alors c'est gagné. Si en revanche vous avez une nouvelle mouche alors vous la tuez immédiatement ou la laissez s'envoler. Une mouches atteint très vite sa maturité six mais encore faut-il qu'elle puisse rencontrer un mâle pour pouvoir donner naissance à des nouvelles mouches.
Pour ma part j'ai eu 4 nouvelles mouches en 4 fois et puis j'ai eu une longue période sans naissance, j'avais gagné la bataille!
Comment empêcher l'introduction de ces minuscules mouches dans votre COW??
1)Protéger le COW : Un ami qui avait eu le même problème que moi mais pas la même patience m'a prêté son COW. Les mouches sont si petites qu'elles entrent dans le COW par les petits trous d'aération sous et sur le composteur mais aussi entre les plateaux. Pour être certain de ne plus jamais vivre le cauchemar des mouches et du nettoyage, mieux vaut mettre le paquet : envelopper le COW, pieds inclus, d'un large tissu en coton fermé par une fine fermeture éclair sur le dessus. Et oui il faut faire un peu de couture! (Le coton est certes moins respirant qu'un voilage mais c'est suffisant et surtout indestructible dans des conditions normales d'utilisation)
2)Éviter l'introduction de larves ou d'œufs : C. fuscipes, de source sur, ne pond QUE sur des déchets en cours de décomposition. Donc, il ne faut jamais introduire de fruits ou légumes complètement ou partiellement pourris !! En ce moment, c'est la saison des kakis qui est un fruit qui se mange très très mur presque pourri, pour ne pas être trop astringent. C'est l'exemple type d'épluchure à ne pas mettre dans un lombricomposteur. Il faut éviter de laisser des épluchures, même fraiche, sur la paillasse trop longtemps...Ne prenez pas de risque, si vous avez un doute, hop à la poubelle! Pour info : mes déchets sont stockés au frigo dans un pot de fromage blanc hermétique (le froid ralenti les processus biologiques et donc la fermentation) de 2 Kg en attendant d'être mis dans le COW.
Résultat : Depuis 9 mois je n'ai plus aucune mouche et elles ne me manquent pas
Si vous deviez retenir une chose : ne négligez pas l'attention que vous devez porter à la prévention, sinon vous risquez d'être découragé et ce serait dommage car le lombricompostage fait bel et bien parti des solutions pour réduire son volume d'ordures ménagères.
Pour les concepteurs du système il serait intéressant, à mon avis, d'inclure dans le kit, un tissus de protection...
RETENIR :
1)commencez avec un système propre.
2)protégez votre COW en l'enveloppant d'un tissu solide et large (pour pouvoir l'ouvrir facilement et avoir accès au robinet).
3)faites attention à ce que vous mettez dedans.
4)Ces 3 astuces ne dispensent pas de faire attention à l'équilibre C/N du compost, du pH, de l'hygrométrie...
Ce n'est que mon expérience. Certains n'ont, selon leur lieu d'habitation et l'endroit ou ils stockent le COW, jamais eu à déplorer d'invasion. Pour d'autres, les solutions classiques peuvent sans doute fonctionner.
En espérant que ce sujet en aura aidé certains d'entre-vous.
J'attends vos réactions.
Bien amicalement.
Stéphane
Dernière modification par padoubibi le lun. 29 nov. 2010, 10:57 am, modifié 2 fois.